La grande finale de la 3ᵉ édition du concours Miss Awoulaba s’est tenue le samedi 16 juillet 2025 au Palais de la Culture de Treichville. Un rendez-vous qui a mis à l’honneur l’élégance, les formes africaines, la fierté culturelle et les engagements sociaux portés par les femmes.
Parmi les 16 finalistes venues de tout le pays, c’est Djè Wohou Anne-Marie, candidate de la commune du Plateau, qui a remporté le titre de Reine Awoulaba 2025. Charisme, aisance à l’oral et sensibilité aux causes sociales ont fait la différence. Elle s’est particulièrement illustrée sur les thèmes du planning familial, soutenu par l’AIMAS, et de la santé mentale, défendu par l’UNESCO.
Doffou Amenan Julie, numéro 8, représentant l’Agnéby-Tiassa, a été élue 1ʳᵉ Saraman. Konan Adjoua Ruffine, numéro 3, venue du Moronou, a décroché le titre de 2ᵉ Saraman. Ensemble, elles ont porté haut les couleurs de la diversité et de la beauté à l’ivoirienne.
Placée sous le haut patronage de la Première Dame Dominique Ouattara, marraine de cette édition, la cérémonie a rassemblé de nombreuses personnalités. Des représentants de plusieurs ministères, des figures de la culture, des institutions comme l’UNESCO, ainsi que Sa Majesté Nana Kyeremaa Abrafi Koto, Reine mère de la CEDEAO, étaient présents pour soutenir cette célébration de la femme africaine.
La présidente du Comité Reine Awoulaba Côte d’Ivoire, Geneviève Dahon, a profité de l’événement pour faire passer un message fort. « Brisons le silence autour de la santé mentale. Parlons-en, écoutons et soutenons », a-t-elle lancé. Une invitation à faire de cette thématique un enjeu de société.
La soirée a mêlé danses traditionnelles, musique moderne et moments de communion, dans une ambiance festive et engagée. Plus qu’un simple concours de beauté, Reine Awoulaba célèbre la femme dans toute sa complexité — son corps, son intelligence, son influence dans la société.
L’édition 2025 s’est conclue sur un sentiment de fierté partagée et de cohésion. Une page de plus s’écrit dans l’histoire d’un concours qui revendique sa différence et valorise l’identité africaine sans complexe.
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